Un péché? Presque pas...

La paresse est elle vraiment un péché capital?
En tout cas le voici illustré par une fanfictionsur l'univers Harry Potter, et basé sur un défi de servanissime sur le couple Ron/Draco et illustrant l'un des 7 péchés capitaux.
Tous les autres péchés sont (ou seront très prochainement) visibles sur le LJ d'annaoz
Paresseuse de nature, c'est le péché qui me ressemble le plus (quoi que la goumandise ;-p ). Le voici illustré dans la fic qui porte le même nom et que l'on retrouve aussi sur Fanfiction.net ici
Pairing : Ron/DracoRating : PG-13Résumé : Ron POVNombre de mots : 486
Paresse
Trois mois…Cela fait trois mois que je me dis qu’il faut que j’aille lui parler. Trois longs mois que je le regarde passer dans les couloirs, sans oser l’aborder. Tout un trimestre à le suivre des yeux en classe, à mettre plus de temps qu’il n’en faudrait pour ranger mes affaires à la fin des cours que nous avons en commun. Tout ça dans l’espoir stupide de le contempler un peu plus longtemps, de le frôler, de sentir son parfum, et peut être même de lui parler…
Lui ne m’a jamais remarqué. En tout cas pas comme j’aimerais qu’il me remarque. Je me dis bien souvent qu’il faudrait que je me bouge un peu, que je « retrousse mes manches », que je prenne « le taureau par les cornes » comme on dit, et que j’aille enfin lui dire ce que je ressens. Mais comment ? Et quand ? Ce n’est jamais le bon moment. Alors j’attends…
Hier encore, j’étais dans le parc du château, allongé confortablement dans l’herbe, à l’ombre d’un vieux chêne. Je rêvassais… Je pensais à lui, à nous, à tout ce que nous pourrions faire ensemble, lorsque je l’ai vu se promener autour du lac avec ses deux acolytes qui ne le quittent jamais. Dans ces moments-là, je me dis : « Va lui parler ! Lève-toi, marche droit vers lui, ton plus beau sourire accroché à tes lèvres et dis-lui tout, tout ce que tu ressens, tout ce qu’il représente pour toi ! Dis-lui que sans lui tu n’es rien ! Qu’il est le soleil qui éclaire ta journée. Que même si tu as passé du temps à te battre contre lui, c’était pour attirer son attention. »
Mais on est si bien là, dans la fraîcheur, sous un arbre, lors d’une aussi belle journée de printemps. Pourquoi est-ce que je ne profiterais pas moi aussi d’un moment de calme, de détente, ici, sous cet arbre, à rêver qu’il vient me rejoindre et que nous passons le reste de l’après-midi l’un à côté de l’autre à paresser un peu, la main dans la main, les yeux dans les yeux… sans rien qui vienne troubler notre tranquillité. Et puis, il y a toujours ces deux gorilles à traîner autour de lui : Crabbe et Goyle. Lui aussi pourrait les quitter, venir me retrouver…
Mais voilà, il ne vient pas. Et je laisse encore passer l’occasion de tout lui avouer. La nuit est presque tombée sur l’école. Les étudiants rentrent par deux. Et moi, je le regarde lentement s’éloigner. Il ne sait toujours pas que moi, Ron Weasley, je passe le plus clair de mon temps à le contempler. Pendant la journée bien sur, mais aussi la nuit dans mon lit, où je l’imagine volontiers entre ses draps. Mais bientôt je le ferai, bientôt je lui dirai tout… Bientôt… Demain ? ... Peut être… Mais rien ne presse…